dimanche 17 septembre 2017

Messieurs les évêques, qu'il s'en aille

Non Messieurs les évêques, Faure a eu douze longues années pour remettre en place la Constitution qu'ils ont violée et culbutée en une seule nuit. Maintenant, il faut qu'il s'en aille.

Si quelque chose de bien pouvait venir de vous les évêques, il y a longtemps qu'on l'aurait vu. De vos nombreuses médiations aux accords perfides de San egidio consacrant le mariage putride entre la tyranie et le pseudo rejeton de Sylvanus, sans oublier vos présidoires de commissions aux noms kilommetriques, vous aviez prouvé à suffisance ce dont vous êtes capables.

Non, plus personne ne demande une quelconque réforme. Nous savons déja qui sera l'enculé dans  l'histoire. Ce dont il est question maintenant, c'est le départ pur et simple de celui qui n'a pas hésité à venir dans un bain de sang ou qui s'obstine à ne faire de concession tant qu'il n y aura pas un autre bain de sang. Nous savons tous que votre fond de commerce n'est autre que le sang. Pardonnez le mécréant que je suis. Mais je me permets de vous rappeler que notre sang à nous est humain et non divin. Et lorsque les balles sifflent et nous trucident, nous n'avons pas l'habileté de nous ressusciter trois jours après. Demandez à Anselme et à Douti...

De grâce, dîtes à votre fils de s'en aller. Nous vous promettons que vous aussi, vous en beneficierez. Une fois que les chômeurs parmi nous auront la chance d'être employés et que les salaires seront décents, les deniers de cultes, Messeigneurs s'en porteront aussi mieux. Pour l'amour de vous-mêmes, dites-lui de s'en aller.

#TogoDebout

"Il n y a ni blanc ni noir d'un coté. Seuls ceux qui vitriolisent le comprennent" .

Sosthene Houmey-Hakeh

samedi 16 septembre 2017

La truie qui faisait Compagnie avec la lionne

Monsieur Tchao Christophe, laissez-moi vous raconter l'histoire de la truie qui faisait la Compagnie de la lionne.

Un jour, deux animaux forts sympathiques à l'instar de la truie et de la lionne s'étaient donnés rendez-vous au  bord du fleuve pour profiter du beau temps et de la fraicheur de l'eau pour se rafraichir et pourquoi pas se raconter les derniers commerages du village.

A son arrivée, la truie s'est etonnée de voir que sa camarade la lionne etait dejà dans l'eau et y glissait telle une plume. Precipitamment, sans se donner la peine de demander à sa camarade l'intensité du Courant, notre truie toute pimpante se jetta dans le fleuve en direction de la lionne.

Le temps pour la lionne d'entrevoir notre truie et de lui crier gard, cette derniere s'est dejà vue prise dans les rapides courants et n'eût que le temps de se rappeler des conseils de sa maman qui, inquiète de la voir faire la Compagnie de la lionne lui disait "peu importe ta taille ou ta grosseur, tu restes une truie. Prends gardes lorsque tu t'approches des hautes herbes avec la lionne ou lorsque tu t'approches des eaux claires qui te laissent voir ton ombre. N'oublie jamais que la place d'une truie est d'être aux côtés du cochon dans les marecages et marigots et celle d'une lionne du côté du lion, roi de la forêt. Ne l'oublie jamais"

Monsieur Tchao Christophe, même si demain ce pays brulait, je touche du bois, nous ne serions jamais, au Grand jamais logés à la même enseigne. Il y'aura ceux qui l'auront brulés à cause de leur avidité et ceux qui éteindront le feux et le rebatiront. Le Togo tel un phoenix se relevera de ses cendres et enfin débarassés de ses fossoyeurs.

L'Eternel bénisse le Togo et en ecarte les mauvais esprits qui songent déja à le voir en flamme. Après vous, ce ne sera pas le déluge. Si Eyadema et Faure avec le Rpt/Unir ont pu conduire le Togo pendant 50 ans, il n y a aucun togolais qui ne puisse ne pas le faire.

#TogoDebout.

"Il n y a ni blanc, ni noir d'un coté. Seuls ceux qui vitriolisent le comprennent".

Sosthene Houmey-Hakeh

Monsieur le président Faure Gnassingbé, Farida n'est pas votre problème encore moins Tchikpi.

Monsieur le président Faure Gnassingbé, Farida n'est pas votre problème encore moins Tchikpi.

Votre problème Excellence, ce sont vos conseillers que vous payiez avec les milliards sortis de nos caisses sans contrôle, et qui vous font croire que couper internet est une stratégie intelligente et efficace en 2017, qui plus est avec des pseudos diplomées d'harvard.

Votre problème, c'est la bande d'incompétants, d'arrivistes que vous appeliez vous même "une minorité pilleuse" qui vous font croire que rouler dans une Maybach avec tout une armada d'escorte à chacun de vos déplacements alors que le citoyen peine a remplacer ses sandellettes trouées par les poses pieds de son Zémidjan ou les milliers d'aller-retour dans les usines Sazof qui lui octroient un salaire de miséreux, est une garantie suffisante de sécurité.

Monsieur le président, votre problème c'est vous et vous seul. Vous ne le savez peut être pas ces mêmes qui vous assurent de leur fidélité et foi indefectible, le moment venu détaleront sans regarder en arrière et s'il le faut vous livreront pour s'en sortir. Vous continuez par croire en la fidélité, en la loyauté de personnes qui peuvent trahir leur propre conviction et  tout un peuple pour un poste, un salaire, et bien vous déchanterez.

Monsieur le président disais-je, ni Farida, ni Tchikpi ne sont votre problème. En fait le Togo n'est rempli que de Farida ou de Tchikpi qui s'acceptent ou qui s'ignorent. Chaque femme qui n'arrive pas a nourrir correctement ses enfants est une Farida. Chaque homme qui n'arrive pas à apporter de quoi nourrir sa famille est un Tchikpi. Chaque togolaise qui ne peut conduire son enfant malade à l'hopital ou qui doit voir ses enfants mourir par défaut de soins appropriés est une Farida. Chaque togolais qui malgré ses efforts ne peut assurer une vie et une éducation decente à sa famille est une Tchikpi.

Excellence, chaque enfant de ce pays qui ne peut recevoir une éducation digne de ce nom parce que vous avez laissé notre systeme éducatif en décripitude, ou qui une fois sorti de ce cauchemard que sont nos universités ne peut que conduire une moto ou faire du manoeuvrage dans la zone franche, eh bien ce sont tous des Farida et des Tchikpi. Faites taire un et vous en trouverez des millions.
(11 Septembre 2017)

#TogoDebout

"Il n y a ni blanc ni noir d'un côté, seuls ceux qui vitriolisent le comprennent " .

Sosthene Houmey-Hakeh

Monsieur le président, nous n'oublierons plus...

Monsieur le président Faure Essozimna Gnassingbé

Monsieur le président. Vous avez malheureusement et une fois de plus choisi de laisser vaincre la voix du mal, la voix de la force aveugle, celle de la violence sur un peuple qui n'a pour tort que de vous exprimer ce qu'il ressent au plus profond de son être, au plus profond de son âme et c'est bien dommage.

L'histoire une fois de plus, vous a donné l'occasion et l'opportunité d'y re entrer ou simplement d'en sortir par la grande porte et avec honneur, dignité mais d'un revers de la main vous l'avez balayé.

Excellence, l'histoire, la vraie, pas celle formatée dans les livres, finit toujours par rattraper ce que l'ont croyait être un retard. La faim, l'oppression, la misère, et ses corollaires ne s'en vont pas parce qu'on le decrete. Un peuple dont le quotidien se décline en misère, en oppression devient un nid de tous les fléaux possibles et les germes de l'explosion finiront par éclore de façon impromptue et là, soyez en certain que vous en porterez le blâme.

Du sang a encore coulé, d'une manière ou d'une autre, et cette fois-ci, nous ne l'oublierons plus. Nos enfants en seront instruits et les enfants de nos enfants aussi. La mémoire collective de tout un peuple portera en echos ces évènements pour qu'ils servent de repères pour le futur.

Une géneration d'opprimés, de battus, de miséreux est en train de s'en aller dans le sang, dans la douleur, dans le desespoir. Mais vous savez Monsieur le président, celle (génération) qui germe est celle du possible, celle de l'espoir et surtout celle qui saura transformer le fil de la laine en cotton, le cotton en couverture, la couverture en habit et l'habit en or.

Excellence, vous avez gagné. Vos conseillers vous ont conduit vers la victoire. Seulement souvenez-vous que certaines victoires ont le gout amère de la défaite. Et même si la Fiesta du palais vous donne l'impression de l'assurance rappelez-vous de la demarche du caméléon qui bien que proche du sol s'assure à chaque pas de poser le pieds là ou il le faut.

Pour le reste, je vous laisse avec la Conscience universelle, le Grand Architecte ou même la Force mère  méditer en bon Apprenti ou Maître de l'Oeuvre accomplie dans l'atelier.

Un citoyen qui continue de croire...

"Il n y a ni blanc, ni noir d'un coté. Seuls ceux qui vitriolisent le comprendront"

(8 Septembre 2017)

 Sosthene Houmey-Hakeh. #TogoDebout

Lettre ouverte

Monsieur le président Faure Essozimna Gnassingbé.

Je me permets une fois encore, simple citoyen de prendre mon stylo pour coucher ces quelques lignes que j'ose croire par le biais de l'histoire voyagera jusqu'à vous.

Excellence Monsieur le president, on a coutume de dire que ce qui fait les grands hommes, c'est d'abord leur aptitude à prendre de la hauteur tout en restant avec la masse en vue d'apprehender ce que le commun ne voit pas et d'organiser avec prevoyance l'avenir pour le bien de tous. L'allegorie de la caverne platonicienne en est un exemple.

Monsieur le president, l'actualite de notre pays, le bien le plus precieux que nous avons en partage, l'or de l'humanite comme le dit notre hymne national nous inquiète et nous interpelle tous. De la plage de Lome au sommet de Dapaong, tous les enfants du Togo sont plongés dans une incertitude qui n'a de nom que la revision constitutionnelle, Constitution dont vous êtes le garant et qui vous donne une legalité en tant que premier citoyen. Je ne me permettrai pas de vous faire un cours sur l'importance de ce texte sachant que vous en êtes par essence le protecteur et le defenseur par excellence. Vous faire donc un cours sur ce sujet serait je le crois inopportun, pretentieux et denué de sens.

Excellence, notre pays est un et indivise. De quelque bord politique, religieux ou philosophique que nous soyons, nul n'est plus togolais que l'autre. Individuellement nous valons tous une voix qui vaut la peine d'être entendue, considérée et prise en compte.

Dans quelques heures, nous serons encore une fois de plus à la croisée de l'histoire. Le peuple ou du moins une partie du peuple à la tête duquel vous siegez descendra dans les rues, qui avec un drapelet, qui avec une pancarte, qui avec une chansonnette pour appeler a votre sens de la responsabilité pour initier les reformes constitutionnelles.

Sans pretention aucune, je peux imaginer toutes les manèges qui s'organisent çà et là autour de vous ces dernieres heures. Seulement, connaissant notre histoire commune et récente je crains que la tentation du facile, de la repression ne prenne le dessus et cela Excellence, ne peut et ne doit plus être une option.

Il y a deja assez de femmes qui vont au lit chaque soir sans leur mari tombé sous les balles d'un militaire. Il y a dejà assez de mère qui sont allées mettre en terre leurs enfants avec une poitrine trouée. Il y a énormement d'enfants qui ne pourront plus crier papa ou maman parce que les âmes fauchées par balles de ces derniers hantent nos ruelles. La Terre togolaise a assez bu du sang de ses propres fils et filles.

Monsieur le président, nous ne demandons ni le ciel ni les étoiles. Nous voulons juste pouvoir manger quand nous avons faim. Nous voulons pouvoir nous faire soigner quand nous allons mal. Nous voulons pouvoir étudier dans des classes en durs et avoir des enseignants heureux d'exercer leur metier. Aussi, voulons-nous pouvoir rêver et pourquoi pas aspirer à tenir les rennes du pouvoir.

L'histoire, Excellence, peut être cruelle et surprendre. Ne laissez pas les courtisans avides et insatiables vous conduire dans le mur. Vous avez encore et une fois de plus une belle occasion de rentrer dans l'histoire avec les honneurs contrairement a ce que les vautours du palais peuvent vous raconter mais vous, vous seul pouviez le faire.  Ne choisissez plus la facile option mais optez pour la voie de la raison et de la sagesse. 

Pour finir, Excellence Monsieur le president, regardez par vous même la germination des graines de la souffrance, de la privation. Elles montent en silence mais de façon certaine. Même si les chars arrivent une fois de plus à avoir raison de nous, vous ne pourriez plus arreter l'histoire qui est en marche.

Un citoyen qui continue de croire que le pire peut être encore évité.
(5 Septembre 2017)

"Il n y a ni blanc ni noir d'un coté seul ceux qui vitriolisent le comprendront"

Sosthène Houmey-Hakeh

vendredi 31 mars 2017

Vini vidi …

photo sosthene houmey
Je me suis souvent demandé si un jour je pourrai faire comme mon papa et décider de mourir en pleine vacance, privant mon fils des cotisations qu’il aurait pu avoir de la part de ses camarades de classe si jamais je décédais en pleine année scolaire. Comme cela, chaque fois qu’il se rappellerait de moi, il ne pourra ne pas pleurer. Allez-y savoir pourquoi j’ai pleuré le mien… Eh oui ; je suis tordu ! Vous êtes surpris ?
Mais reconnaissez tout de même qu’en me tordant, euh en étant tordu j’allais dire, plutôt écrire, je réussi tout de même à faire d’une pierre deux coups. Un, je serai mort, ce qui voudrait dire que j‘irai demander des comptes à mon père qui m’a fait le même coup, mais surtout et c’est là le deuxième coup, ma mort sera pleuré. Vous ne me comprenez toujours pas.
Avez-vous observez les funérailles dernièrement ?  Allez-y ! Faites un tour le vendredi ou le samedi nuit. Vous verrez que les morts ne sont plus pleurés comme avant. Déjà les cérémonies se sont délocalisées dans les églises ou temples. Qui dit veillée à l’église, dit absence d’appâtâmes. Qui dit absence d’appâtâmes, dit absence de groupe d’animation. Qui dit absence de groupe d’animation, dit absence de bouillie ou de kom la nuit de veillée. Vous ne savez pas ce qui est Kom ? Allez dans Google, il parait qu’il contient tout…
Je disais que plus personnes ne vient pleurer aux funérailles. Les familles ne choisissent plus de tissus et les faire-part. Ces fameux jolis cartons multicolores avec de jolies photos du défunt, qui soudain devient cravaté et tout beau que mon père collectionnait sur son bureau je me demande toujours à quelle fin, sont remplacées par des photocopies en blanc et noir.  Et comble de tout, le prêtre annonce ni gerbe ni couronne. Même les jolies filles à la demi-lune bien luisant et rebondissant sinon mouvant devant le cercueil avec les fleurs en mains disparaissent…
Bref les funérailles sont devenues fades alors il me faut être ingénieux si je veux me faire pleurer… il me faut être ingénieux si je veux reprendre service… Après tout, cela ne devrait pas être si compliqué que cela… le fils à papa est toujours là, assis sur son trône ; la vague bleu marine se faufile dans l’ombre et la grande Amérique semble retourner à ses racines… La masse reste la masse et de toute évidence les têtes bien faites ne sont plus légions…

Il n y a ni blanc, ni noir d’un côté, tout s’entremêle et seuls ceux qui vitriolisent le comprendront


lundi 16 mars 2015

Et si le noir n’était véritablement pas encore rentré dans l’Histoire ? (partie II)


sans commentaires

Je rêve d’une Afrique ou tous en tenu d’apparat n’ayant pour culotte que nos caches sexes et nos femmes pour soutien que les feuilles de bananiers séchées et enroulées autour du torse avec des lianes desséchées, en fières lurons nous danserons autour du feu dans une nuit où les hyènes roderont autour de nos huttes.
Je rêve d’une Afrique où lorsqu’on accueille un étranger on est content en soi parce qu’on a un diner le soir, un diner riche en protéine, protéine provenant de la chair fraiche de l’hôte qui deviendra le délice à croquer le soir
Je rêve d’une Afrique dans laquelle les enfants se baignent corps et âmes dans la boue aux cotés des porcs qu’on élève pour leur sang qu’en sangsues nous boiront devant nos statues démoniaques une fois l’obscurité descendue et les diablotins en marche dans nos savanes à la recherche de tout âme qui vive
Je rêve d’une Afrique dans laquelle les femmes sont les souffres douleurs des hommes, une Afrique dans laquelle, elles n’ont pour rôle que de rester à la manières des poules, des pondeuses, des reproductrice, soumises aux incessantes assauts des males milles fois en proie aux pulsions sexuelles avec la protubérance de leur sexe qui n’ont rien à envier aux animaux de course.
Je rêve d’une Afrique dans laquelle les enfants meurent très jeunes d’une mort, d’une véritable mort parce qu’elle sera atroce et douloureuse, une véritable mort causée par la morsure d’un serpent, la piqure d’un moustique ou d’une mouche Tsé Tsé et non plus d’une mort artificielle et luxueuse comme le cancer, où un accident d’avion.
Dans cette Afrique-là, mourir en l’air restera le privilège des initiés, des sorciers.
Dans cette Afrique-là, les seuls jeux que connaitront les enfants seront lâche-banane avec ses cousins les singes. Il ne verra pas la pornographie à 5 ans assis à côté de ses parents et ne tirera pas sur son semblable.
Dans cette Afrique-là, il n’y aurait plus d’histoire, on la subirait …
(A suivre…)